“Photographie contemporaine – Arles 2017”

Une exposition du 02 au 23 Juillet 2017

Lieu d’exposition : 38 rue du 4 septembre – Arles

Du 02 au 09/07 Tous les jours 11h – 19h

Du 11  au  23 juillet  Du mardi au dimanche  11h – 13h / 14h30 – 19h

Vernissage: Vendredi 7 Juillet à 18h

La galerie s’installe à Arles pendant le festival “des rencontres de la photographie” et le festival Voies Off pour  faire découvrir le travail de ses artistes: Sabrina BIANCUZZI (BE), Johann FOURNIER (FR), Sandra KRASKER (FR), Caroline LEITE (FR), Suzanne MOXHAY (UK) et Julie PONCET (FR). Par une approche plastique de l’image et des univers très personnels, les artistes vous feront découvrir des œuvres qui varient entre onirisme et poésie.

Sabrina Biancuzzi : Il est des oeuvres, sombres et lumineuses, d’une douce mélancolie, qui invariablement ont le langage de l’intime. Le travail magnétique de l’artiste Sabrina Biancuzzi nous entraine à pas feutrés dans un univers mystérieux, étrange et fantomatique.
Son travail photographique, uniquement en argentique, s’inscrit dans une véritable recherche plastique. L’artiste utilise d’anciens procédés techniques, cherchant inlassablement le rendu le plus juste de l’émotion. Telle une alchimiste, elle travaille au corps son image, la manipule, la peint, la transforme, la transcende. Photographe, mais aussi graveuse de formation, l’image devient pour elle la matrice, la plaque révélatrice, le lieu de toutes les transformations et de tous les possibles. […] Texte de Bérengère Chamboissier.

La galerie présentera à Arles ses deux séries, le 7ème Passager et «SHE».

Johann Fournier : Le travail de Johann Fournier s’inscrit dans un rapport volontairement onirique de l’homme à la nature et à l’espace, questionnant radicalement le lien sensible qui unit le réel et la fiction. […] Texte de Bérengère Chamboissier.

La galerie présentera à Arles les premiers travaux de sa nouvelle série «Reliques».

Caroline Leite : Caroline Leite puise son inspiration dans ces petites choses de la vie quotidienne, tellement banales que lʼon pense quʼil nʼy a plus rien à en tirer. Elle jette son regard là où il nʼy a rien à voir, là où les yeux du commun des mortels ne voient quʼinsignifiance, ne cherchent même plus à sʼarrêter, que ce soit par lassitude, par manque de curiosité ou par le fait de la pression de priorités jugées plus importantes. Chaque jour, armée de son appareil photographique, lors de ses déplacements, son objectif accompagne son regard en mouvement, laissant toute sa place au hasard et à ses aléas, révélant des aspects inattendus de lieux pourtant trop connus. En figeant ces images obscènes – au sens étymologique de ce mot –, elle se comporte en archéologue du cadre de la vie citadine ordinaire mais aussi en observatrice nostalgique et impuissante de la fuite dʼun temps quʼelle seule juge précieux, digne dʼintérêt. […] Texte de Louis Doucet.

La galerie présentera à Arles sa série “Obscenus”.

Suzanne Moxhay : Suzanne Moxhay est une jeune artiste anglaise qui élabore des oeuvres contemplatives et mystérieuses. Elle est une talentueuse magicienne de l’image et du détail. La jeune femme prend le temps de créer, tel un orfèvre, des oeuvres complexes nées d’une gestation patiente et méditative. Les mains délicates et précises d’une dentelière et l’âme poétique font de Suzanne Moxhay une artiste profondément singulière.

Ses clichés arrêtent et suspendent le temps. Empreints d’une mélancolie immersive, les paysages et les intérieurs représentés sont comme pétris de rêve, de silence et de solitude. Affranchie de toute présence humaine, chaque oeuvre est un tableau romantique, secret et lumineux. […] Son travail de photomontage prend source dans la technique cinématographique du «matte painting » (procédé cinématographique qui consiste à peindre un décor sur une surface plane en y laissant des espaces vides, dans lesquels une ou plusieurs scènes filmées seront incorporées) et dans l’utilisation de plusieurs techniques et médiums : découpage, collage, peinture, photographie. L’oeuvre est ainsi élaborée à partir d’une multitude d’images parcellaires et diverses, anciennes ou modernes, de grands décors à de minuscules détails, glanées et collectées par l’artiste. Elle va ensuite mettre en scène ce matériel de papier sur des plaques de verres. Cela donne naissance à des petits décors théâtraux qui seront ensuite photographiés et retravaillés numériquement. […] Texte de Bérengère Chamboissier.

Julie Poncet : Julie Poncet est auteur-photographe. Sa démarche photographique est scénaristique ; elle puise son inspiration tant chez les photographes (Erwin Olaf, Mac Adams) que chez les réalisateurs (Alfred Hitchcock, Wong Kar Wai). Elle s’inscrit dans la continuité du Narrative Art, et conduit le spectateur à pénétrer un univers, à se l’approprier, et y construire sa propre histoire. Ses photos constituent un point de départ vers une histoire qu’il appartient à chacun de construire ou de compléter.
En 2016, elle expose aux côtés de Sabine Weiss à l’occasion des Confrontations Photos de Gex. Ses travaux ont retenu l’attention au Prix Picto de la mode. Elle explore également le corps conjugué au flou. Elle expérimente alors d’autres techniques, telles que le sténopé. Une partie de ces travaux a d’ailleurs été exposée au Festival Européen de la Photo de Nu en 2014 à Arles.